Ces questionnaires distinguent le volet offensif, opportunité de développement du volet défensif, approche des risques, facteurs de vulnérabilité.

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L’intelligence Economique est aujourd’hui aussi indispensable aux entreprises que l’a été le marketing il y a 50 ans. Il ne s’agit pas d’une matière obscure, réservée aux initiés, ni d’un prétexte pour des pratiques douteuses, mais bien d’une méthode qui permet d’affronter le jeu de la concurrence. L’objet de ce guide est de présenter cette méthode.

Le Service de Coordination à l’Intelligence Economique (SCIE), rattaché aux ministères de l’Economie et du Budget, a souhaité aider les acteurs économiques, entreprises, associations et syndicats professionnels, chambres consulaires, agences de développement… à appréhender concrètement et simplement cette démarche.

Le présent référentiel se compose d’une série de fiches brèves assorties de conseils pratiques et d’adresses.

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La présente sélection est proposée à titre indicatif, selon un critère de simplicité d’usage et de pertinence des résultats.

Elle représente une photographie très partielle de l’offre à un instant donné. Elle ne saurait engager la responsabilité du Service de Coordination à l’Intelligence Economique (SCIE).

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L’Intelligence Economique est une politique publique au service des intérêts des entreprises, assise sur une mutualisation des informations publiques et privées. Il s’agit d’appréhender les forces et faiblesses d’une entreprise en termes de sécurité, de compétitivité et d’influence. La démarche d’identification des risques économiques, juridiques, voire physiques est une démarche organisée. Le contexte dans lequel évoluent les entreprises est caractérisé par la mondialisation et la dématérialisation des échanges, le développement d’une concurrence exacerbée, la multiplication des crises, l’explosion du volume d’informations et une certaine tendance à protéger l’information à valeur ajoutée au sein des organisations. Ce contexte est propice au développement de l’Intelligence Economique.

L’Intelligence Economique consiste avant tout à mettre en place les bons outils et à acquérir les bons réflexes pour collecter de l’information à travers une stratégie de veille. L’information est ensuite analysée et transformée en connaissance, puis valorisée, pour enfin être diffusée éventuellement au sein de l’entreprise ou auprès de son environnement fonctionnel.

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Intelligence économique : un outil pour passer à l'offensif
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L’intelligence économique (IE) est aujourd’hui considérée comme une véritable politique publique au service des intérêts des entreprises. Une politique de sécurité économique, de compétitivité et d’influence, assise sur une mutualisation des informations publiques et privées.

L’affirmation de l’IE comme politique publique porte – en temps de crise – « l’urgente nécessité » de recourir à une relation de confiance accrue entre l’État et l’Entreprise, en vue de renforcer la compétitivité et la sécurité de notre économie afin de limiter notre dépendance et accroître le rayonnement et l’influence de la France et de l’Europe.

L’intelligence présuppose de la capacité d’un individu, d’une organisation ou d’une Nation à lier et hiérarchiser des contextes afin d’en dégager des logiques d’actions (Ex : savoir discerner l’essentiel au coeur de l’important) dans le but de mieux utiliser et faire évoluer l’environnement en fonction de ses forces et de ses atouts.

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Avignon 2008

L’intelligence comptable et financière pour les PME : un nouveau territoire de l’intelligence économique (IE).

L’intelligence économique est un enjeu des pouvoirs publics, notamment pour le soutien des activités stratégiques des PME. C’est un atout pour assurer la pérennité des organisations. Elle est donc indispensable au développement de l’entreprise.

Depuis 2005, les préfets ont une mission permanente d’IE et les trésoreries générales des finances se sont dotées de chargés de mission régional à l’IE (CRIE) qui relèvent de l’autorité du coordinateur ministériel à l’IE Cyril Bouyeure.

Le CRIE apporte aux entreprises une assistance en collaboration avec des experts-comptables pour définir et structurer une démarche d’intelligence économique, à savoir :

  • une veille (où chercher l’information ? Comment la valider ? A qui la diffuser ?),
  • la protection des informations et des actifs de l’entreprise (comment et auprès de qui les protéger ? Quels sont les services de l’Etat experts en sécurité ?),
  • une stratégie d’influence et de lobbying.

L’intelligence comptable et financière est aujourd’hui largement pratiquée par les grands fonds d’investissement et la plupart des banques d’affaires. Avec l’appui des experts-comptables il est possible de la mettre en place dans les PME.

Il est nécessaire de réduire l’incertitude à laquelle les entreprises sont soumises. A ce titre, j’ai proposé la création à partir du plan de comptes d’alertes professionnelles et la mise en place d’actions d’IE afin de sécuriser les entreprises. Il s’agit là du volet défensif de l’intelligence comptable et financière. Il existe également un volet offensif qui consiste pour les entreprises à saisir les opportunités de développement à partir d’une stratégie de veille structurée :

  • détection d’alliances (stratégie des concurrents),
  • détection d’activités de recherche et de développement,
  • détection des dépôts de brevets.

Tous les chefs d’entreprises sont concernés par cette démarche d’intelligence économique. Accompagnés de leur expert-comptable, ils doivent être capables de mettre en place en interne des alertes professionnelles fondées sur une cartographie des risques adaptée à :

  • leur secteur d’activité,
  • leur organisation (centralisée autour du dirigeant ou décentralisée avec la création d’échelons intermédiaires),
  • leur structure de financement,
  • la composition de leur actionnariat,
  • leur dépendance vis-à-vis des tiers.

Ils doivent également mettre en œuvre des actions d’intelligence économique permettant de réduire les risques auxquels ils sont exposés.

Ces alertes internes permettront d’anticiper réellement les difficultés des entreprises et ce ne seront que les accidents qui nécessiteront la mise en place des alertes externes telles que l’alerte légale du commissaire aux comptes ou l’alerte du tribunal de commerce.

Nous devons tous noter que les inscriptions de privilèges sur lesquelles s’appuient les tribunaux de commerce pour convoquer les chefs d’entreprises dans le cadre de leur mission de prévention sont vouées à disparaître. En effet, seule la moitié des 27 pays d’Europe les pratiquent encore. Par ailleurs, la crise telle que nous la connaissons aujourd’hui ne peut que précipiter plus rapidement les entreprises dans les dépôts de bilan, les inscriptions de privilèges étant des alertes trop rapides, les crédits étant immédiatement coupés par les banquiers.

D’autre part, le dépôt des comptes annuels au greffe du Tribunal de Commerce, également source d’alerte pour les tribunaux (perte de la moitié du capital, …) devrait également disparaître. Le secret des affaires tel qu’Alain Juillet nous l’a précisé devrait conduire à la suppression du dépôt des comptes annuels, à l’identique des pays anglo-saxons et de l’Allemagne par exemple.

Autrement dit, faire du plan de comptes un outil intelligent pour identifier et analyser de façon dynamique des indicateurs (sous capitalisation au regard de sa stratégie de développement et de ses investissements ou encore trop grande dépendance à l’égard d’un tiers) qu’il sera vital de savoir interpréter et anticiper permettra à l’entreprise d’assurer son développement pérenne sans attendre d’interventions externes susceptibles d’avoir du retard.

Un exemple de compte tel que le capital (compte 101) :

Une veille devra être assurée sur les statuts et les registres de titres ; une alerte professionnelle devra être mise en place sur la répartition égalitaire du capital, le risque identifié étant la dissension entre associés. Des mesures d’intelligence économiques devront être mises en place telles que la rédaction d’un pacte d’actionnaires, la souscription d’une assurance fonds de prévention pour remboursement des honoraires des accompagnants.

La généralisation d’un tel dispositif permettra de renforcer et de faire grandir les PME d’une part et de réduire les destructions de valeur liées aux dépôts de bilan d’autre part. Ce renforcement contribuera à la croissance économique de notre pays.

Agnès Bricard, ancienne présidente du CIP national, présidente du Club Secteur Public et en charge de l’Intelligence Economique au Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables.

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  • Un enjeu des pouvoirs publics, notamment pour le soutien des activités stratégiques des PME,
  • Un enjeu stratégique pour la compétitivité des PME : un champ d’action pour les experts-comptables,
  • L’intelligence comptable et financière.

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